Frédéric Debreu continues to develop a life of his own. The latest twist comes from France; a contact from French musician Michel Ameline, with his version of Debreu’s riotous ‘La Veuve Vengeresse’ (‘The Vengeful Widow’).

M. Ameline (I shall call him that, as it sounds exceptionally French, and I don’t know him well enough to refer to him as ‘Michel’) has kindly given his permission to share this: his translation of my English ‘translation’ of a French song by a fictitious French artist in an English book. So there you go.

The audio recording is below and it is quite lovely, for anybody who appreciates a little chanson.

 

La Veuve Vengeresse (Alex Marsh/Michel Ameline)

Devant à son vieux mari quarante années d’ tourments

Elle eut un curieux sourire le jour de son enterrement :

“J’ vais pas l’ rater, s’ dit – elle, ce sale menteur dégénéré !”

Elle balança une fleur dans l’ trou … puis s’ fit le jeune curé .

 

Ne jetons pas la pierre à la veuve vengeresse.

 Les cornes posthumes du mari n’ furent pas imméritées.

 Non, ne jetons pas la pierre à la veuve vengeresse.

 Les cornes posthumes du mari n’ furent pas imméritées..

 

On entendit dans toute la nef l’ écho de francs ébats :

Le fossoyeur fut le suivant des mâles qu’ elle tomba .

D’ un enfant d’ choeur rougissant elle compléta l’éducation,

Puis s’ tourna vers les choristes et … bénit la congrégation.

 

Un gendarme apeuré fut chargé d’ la conduire au cachot.

Excitée par la vue des menottes elle lui j’ta un r’gard … chaud !

Il app’la des renforts de peur qu’elle ne l’attrapât

Dix collègues, matraque en l’air, vinrent  … et elle ne résista pas

 

Ne jetons …

 

Au tribunal, ensuite, “ Ce n’est pas juste !” s’écria t – elle,

Puis, sortant du box, à la défense fit voir ses jarretelles.

Elle pinça les fesses du juge et tripota l’greffier outré …

Et, scandalisant le public, elle corrompit les jurés.

 

Comme tout l’ monde, devant Saint – Pierre elle dût un jour se présenter …

Le malheureux, depuis, regrette bien de l’ avoir acceptée

Et sur son épitaphe, aujourd’ hui, tous les r’gards s’arrêtent

“ Papa mort, notre chère maman … soudain perdit la tête .”